Le massage traditionnel thaïlandais

Du thaïlandais « Nuad » signifiant « massage » et de « Bo’Rarn » signifiant « traditionnel », le Nuad Bo’ Rarn est la méthode de massage traditionnelle thaï.

Le massage se pratique au sol sur un futon, autorisant une grande liberté de mouvements au donneur qui peut se déplacer tout autour du receveur.

Spécifiquement, le travail au sol permet une utilisation efficace et maximale du poids du corps du praticien, plutôt que la seule force musculaire utilisée dans d’autres types de massage.

Par le poids du corps et le contrôle de la pression, la force et l’énergie sont appliquées et communiquées par le praticien au receveur.

Le thai yoga massage est un massage complet, des pieds à la tête. Le donneur et le receveur sont habillés de vêtements amples et souples.

3 techniques sont utilisées :

la pression avec les pouces, les mains, les coudes, les pieds
les étirements dérivés des postures de yoga
les mobilisations douces pour le travail des articulations.

L’après-massage : les bienfaits du massage thaïlandais

sensation de détente générale et de légèreté
mental apaisé
sensation dynamisante et regénératrice
meilleur sommeil
assouplissements des articulations

Repères

Le massage thaï trouve ses racines dans la pratique de la médecine antique Ayurvédique indienne. Il y a plus de 2500 ans, le docteur personnel et l’ami de Bouddha « le Père Docteur Shivago Komarpahj », créait à l’intention des moines et des contemplatifs une pratique de massage profondément imprégnée de l’esprit du yoga, influence présente dans les postures du corps et les mouvements d’étirements qui composent le massage thaï.

Les premiers praticiens étaient les monks bouddhistes d’Inde du nord dans le premier et le second siècle. Aujourd’hui encore certains temples bouddhistes en Thaïlande et au Laos maintiennent la pratique des monks et des nonnes en administrant le massage thaï traditionnel, mais il est maintenant généralement pratiqué dans les centres thaïs de massage ou les instituts qui enseignent également cet art.